Tango Choral – paroles

Paroles et traduction

El conquistador (Le conquérant) • Cuesta abajo (Pente descendante) • Se dice de mí (On dit de moi) • El títere (La marionnette) • Volver (Retourner) • Adiós pampa mía (Adieu, ma pampa !) • Yo no sé qué me han hecho tus ojos (Je ne sais pas ce que tes yeux m’ont fait)

El Conquistador

¡Viva el conquistador!

Viva grita la gente,

es el más grande

que hay en el mundo

En todas partes lo idolatran

y todos le aclaman

luego que aparece.

¡Pobre conquistador!

Que a pesar de sus glorias

lleva en su alma una herida.

Y la gente no sabe nada

de las penas profundas

que siempre torturan su corazón.

De un amor infeliz

lleva la cicatriz

y cuando está evocando

las horas del pasado

aparece el recuerdo

de una mujer infiel.

De aquel viejo amor,

transito de dolor.

no quedan que rencores

y el mundo le cree

más feliz que cualquiera

¡Ay que burla tan cruel!

¡Viva el conquistador!

Le conquérant

Vive le conquérant !

Hourra! crient les gens,

c’est le plus important

qui existe dans le monde.

Partout ils l’idolâtrent

et tout le monde l’acclame

après qu’il apparaisse.

Pauvre conquérant !

malgré ses gloires

Il porte une blessure dans son âme.

Et les gens ne savent rien

des peines profondes

qui torturent toujours son cœur.

D’un amour malheureux

Il porte la cicatrice

et quand il évoque

les heures du passé

apparait le souvenir

d’une femme infidèle.

De ce vieil amour,

passage de la douleur

Il n’y a plus de rancune

et le monde le croit

plus heureux que quiconque

Oh, quelle cruelle moquerie !

¡Vive le conquérant!


Cuesta abajo

Si arrastré por este mundo

La vergüenza de haber sido

y el dolor de ya no ser

Bajo el ala del sombrero,

cuántas veces embozada

una lágrima asomada

ya no pude contener.

Si crucé por los caminos

Como un paria que el destino

se empeñó en deshacer

Si fui flojo, si fui ciego,

solo quiero que comprendas

El valor que representa

el coraje de querer

Era, para mí la vida entera

Como un sol de primavera,

mi esperanza y mi pasión

Sabía, que en el mundo no cabía

Toda la humilde alegría

de mi pobre corazón.

Ahora, cuesta abajo en mi rodada

Las ilusiones pasadas,

yo no las puedo arrancar.

Sueño, con el pasado que añoro

El tiempo viejo que lloro

y que nunca volverá

Por seguir tras de su huella

Yo bebí, incansablemente,

en mi copa de dolor

Pero nadie comprendía

que si todo yo lo daba

Que en cada vuelta dejaba

pedazos de corazón.

Ahora, triste, en la pendiente

Solitario y ya vencido

yo me quiero confesar

Si aquella boca mentía

el amor que me ofrecía

Por aquellos ojos brujos,

yo habría dado siempre más.

Pente descendante

Si j’ai trainé par le monde

la honte d’avoir été

et la douleur de ne plus être,

sous le rebord de mon chapeau

combien de fois, cachée,

une larme a roulé

que je n’ai pu retenir.

Si j’ai erré par les chemins

comme un paria que le destin

s’acharnait à détruire

Si j’ai été lâche, et aveugle,

comprenez seulement

la valeur que représente

le courage d’aimer.

C’était, c’était pour moi toute la vie

comme un soleil du printemps,

mon espérance et ma passion.

Je savais que le monde ne ferait pas place à

l’humble bonheur

de mon pauvre cœur.

Maintenant, sur la pente descendante

les illusions passées

je ne puis les rejeter.

Je rêve, avec le passé que je pleure

le temps passé que je regrette

et qui jamais ne reviendra.

Pour suivre ses traces

j’ai bu inlassablement

la coupe de ma douleur.

Mais personne n’a compris

que si j’avais tout donné

à chaque fois j’y laissais

un morceau de mon cœur.

Maintenait, triste, sur la pente descendante

solitaire et déjà vaincu,

je voudrais confesser

que si jamais cette bouche m’a menti

en m’offrant son amour,

pour ces yeux ensorcelants

j’aurais donné toujours plus.


Se dice de mí

Se dice de mí…

Se dice que soy feo,

que camino a lo malevo,

que soy chueco y que me muevo

con un aire compadrón,

que no tengo simpatía,

que soy algo tartamudo

y además de andar ceñudo

tengo boca de buzón.

Si miro a René,

A Luisa o Mimi,

Las pibas están

hablando de mí

Critican si ya,

la línea perdí,

se fijan si voy,

si vengo o si fui.

Se dice que soy feo

mas si el tipo no interesa,

¿por qué pierden la cabeza

ocupándose de mí?

Yo sé que muchas que desprecian,

Compra quieren y suspiran

Y se mueren cuando piensa en mi amor,

Y más de una

Se derrite si suspiro

Y se queda si la miro

Resoplando como un Ford

Si feo soy, pongámosle,

que de eso aún no me enteré.

En el amor yo solo sé

que a más de a diez, dejé a pie.

Podrán decir, podrán hablar,

y murmurar y criticar,

mas la fealdad que dios me dio

mucho don Juan me la envidió.

Y no dirán que me engrupí

porque modesto siempre fui…

¡Yo soy así!

Y ocultan de mí

Ocultan que yo tengo unos ojos soñadores

Y además otros primores que producen sensación

Si soy fea,

sé que, en cambio, tengo un cutis de muñeca

Los que dicen que soy chueca,

Los hombres de mí critican la voz

El modo de hablar

La pinta, la tos

Critican si ya la línea perdí

Se fijan si voy, si vengo o si fui

Se dicen muchas cosas

Mas si el bulto no interesa

¿Por qué pierden la cabeza ocupándose de mí?

On dit de moi

On dit de moi…

On dit que je suis moche,

que je marche comme un malveillant,

que je suis tordu et que je bouge

avec un air compadron1,

que je n’ai aucune sympathie,

que je suis un peu bégueule

Et en plus d’être renfrogné

J’ai une bouche à boite aux lettres.

Si je regarde René,

Luisa ou Mimi,

Les filles

parlent de moi

et me critiquent déjà,

la ligne perdue,

ils regardent si je vais,

si je viens ou si j’y suis allé.

On dit que je suis moche

mais si le type n’est pas intéressé,

pourquoi ils perdent la tête,

s’occupant de moi ?

Je sais que beaucoup qui méprisent,

Veulent acheter et soupirent

Et elles meurent quand elles pensent à mon amour,

Et plus d’une,

Il fond si je soupire

Et elle reste si je la regarde

Sifflant comme une Ford

Si je suis moche, disons-le,

Je n’ai pas encore découvert ça

Dans l’amour, je sais seulement,

que plus de dix, j’ai laissé debout.

Ils pourront dire, ils pourront parler,

et murmurer et critiquer,

mais la laideur que Dieu m’a donnée,

beaucoup de Don Juan me l’ont enviée.

Et ils ne diront pas que j’ai engrupi2

parce que j’ai toujours été modeste…

Je suis comme ça !

Et ils me cachent

Ils cachent que j’ai des yeux rêveurs

Et d’autres charmes qui font sensation

Si je suis moche,

je sais que j’ai une peau de poupée

Ceux qui disent que je suis tordue,

ne m’ont pas vu en chemise de nuit

Les hommes critiquent la voix

Ma façon de parler

Le semblant, la toux

Critiquent si j’ai déjà la ligne perdue

Ils regardent si je vais, si je viens ou si j’ai été

Beaucoup de choses se disent

Mais si l’essentiel n’intéresse pas

Pourquoi perdre la tête en prenant soin de moi ?

  • 1. Homme provocateur et prétentieux
  • 2. Faire croire un mensonge à quelqu’un. Devenir orgueilleux ou vaniteux

El títere

A un compadrito le canto

que era el patrón y el ornato

de las casas menos santas

del barrio de Triunvirato.

Atildado en el vestir

medio mandón en el trato;

negro el chambergo y la ropa,

negro el charol del zapato.

Como luz para el manejo

le firmaba un garabato

en la cara al más garifo,

de un solo brinco, a lo gato.

Bailarín y jugador,

no se si chino o mulato,

lo mimaba el conventillo,

que hoy se llama inquilinato.

A las pardas zaguaneras

no les resultaba ingrato

el amor de ese valiente,

que les dio tan buenos ratos.

El hombre según se sabe,

tiene firmado un contrato

con la muerte.

En cada esquina

lo anda acechando el mal rato.

Ni la cuerpeada ni el grito

lo salvan al candidato

la muerte sabe señores

llegar con sumo recato.

Un balazo lo tumbó

en Thames y Triunvirato;

se mudó a un barrio vecino,

el de la Quinta del Ñato.

La marionnette

A un compadrito* je chante

qui était le patron et l’ornement

des maisons les moins saintes

du quartier de Triumvirato*.

Piqué dans le vêtement

la moitié autoritaire dans l’affaire;

noir le chambergo* et les vêtements,

noir le vernis de la chaussure.

Comme lumière pour la manipulation

je lui signais un gribouillis

dans le visage du plus garifo*,

d’un seul saut, comme un chat*.

Danseur et joueur,

je ne sais pas si chino ou mulâtre*,

il était choyé par le conventillo*,

aujourd’hui, ça s’appelle un inquilinato*.

Aux pardas zaguaneras*

il n’était pas ingrat

l’amour de ce brave,

qui leur a donné de si bons moments.

L’homme tel qu’on le connait,

a signé un contrat

avec la mort.

Dans chaque coin,

le mauvais temps le hante.

Ni la cuerpeada*, ni le cri

ne sauvent le candidat*

la mort sait messieurs

arriver en toute réserve*.

Une balle l’a abattu

À Thames et Triumvirat* ;

il a déménagé dans un quartier voisin,

celui de la Quinta del Ñato.

  • compadrito : personne suburbaine, descendant historiquement du ‘gaucho’ rural ainsi que des immigrants, apparus dans les villes de la région du Rio de la Plata. Le terme est passé dans le langage quotidien pour désigner l’homme populaire, vantard, provocateur, querelleur, caractérisant ses manières et ses vêtements. Souvent les « compadritos » se battaient seulement pour montrer leur supériorité dans le courage et dans la manipulation du couteau, capables de se battre en duel pour toute insinuation qui mettrait leur honneur en doute.
  • Arrabalero : originaire de la banlieue
  • Truimvirato : Après le début de la guerre d’indépendance, un triumvirat de trois personnes a été établi pour diriger le territoire. Il était très conservateur et soutenait la royauté
  • atildado : raffiné, piqué, élégant
  • chambergo : chapeau, sombrero
  • garifo : concernant la personne, qui a l’habitude de s’approprier de tout ou en grande partie d’un genre de choses
  • gato : danse folklorique de couple lâche, qui comprend dans sa chorégraphie des tours, des rebondissements, des claquettes et des secousses, et qui est généralement accompagnée de couplets dont les paroles correspondent aux différentes figures.
  • chino, mulato : mélange entre deux castes différentes. Généralement d’origine africain ou indigène
  • conventillo : maison ancienne, en général avec une grande cour intérieure, dont les chambres sont louées à de nombreuses familles partageant la salle de bain et la cuisine. Environnement professionnel ou social dans lequel les ragots et les commérages sont fréquents
  • inquilinato : grande maison avec des chambres ou de petites maisons à louer dans lesquelles vivent des personnes à faible revenu.
  • parda : se réfère à une personne au teint foncé
  • zaguaneras : femmes qui se tiennent devant la porte (comeres)
  • cuerpeada : contournement d’un engagement ou d’une responsabilité
  • candidato : personne candide, qui se laisse facilement tromper
  • sumo recato : beaucoup de pudeur
  • Thames: ville à Buenos Aires
  • quinta : domaine de repos ou de vacances, généralement situé dans les environs d’une ville. Jardin de taille variable dédié à la culture de légumes une ville.
  • Ñato : déformé, irrégulier ou mal fait

Volver

Yo adivino el parpadeo

de las luces que a lo lejos

Van marcando mi retorno

Son las mismas que alumbraron

con sus pálidos reflejos

Hondas horas de dolor

Y aunque no quise el regreso

Siempre se vuelve al primer amor

La vieja calle donde le cobijo

Tuya es su vida,

tuyo es su querer

Bajo el burlón mirar de las estrellas

Que con indiferencia

Hoy me ven volver

Volver

Con la frente marchita

Las nieves del tiempo platearon mi sien

Sentir

Que es un soplo la vida

Que veinte años no es nada

Que febril la mirada

Errante en las sombras,

te busca y te nombra

Vivir

Con el alma aferrada

A un dulce recuerdo

que lloro otra vez

Tengo miedo del encuentro

con el pasado que vuelve

A enfrentarse con mi vida

Tengo miedo de las noches

que pobladas de recuerdos

Encadenen mi soñar

Pero el viajero que huye

Tarde o temprano

detiene su andar

Y aunque el olvido

que todo destruye

Haya matado mi vieja ilusión

Guardo escondida una esperanza humilde

Que es toda la fortuna de mi corazón

Retourner

Je devine le scintillement

des lumières qui, au loin,

marquent mon retour.

Ce sont les mêmes qui éclairèrent

avec leurs pâles reflets

de profondes heures de douleur.

Et bien que je n’aie pas souhaité ce retour

on revient toujours a son premier amour.

La veille rue où je me réfugie

sa vie est à toi,

son amour est à toi.

Sous le regard moqueur des étoiles

qui, avec indifférence,

aujourd’hui, elles me voient revenir

Revenir

avec le front fané

les neiges du temps ont argenté ma tempe.

Sentir

que la vie est un souffle

que vingt ans, ce n’est rien

que le regard fébrile,

errant parmi les ombres,

te cherche et te nomme.

Vivre

Avec l’âme agrippée

a un doux souvenir

que je pleure à nouveau.

J’ai peur de la rencontre

avec le passé qui revient,

se confronter à ma vie.

J’ai peur des nuits qui,

peuplées de souvenirs,

enchaînent mes rêves.

Mais le voyageur qui fuit

tôt ou tard

suspend sa marche.

Et même si l’oubli

qui détruit tout

a tué mon vieil espoir,

Je garde, cachée, une humble espérance

qui est toute la fortune de mon cœur.


Adiós pampa mía

¡Adiós, pampa mía!

Me voy, me voy a tierras extrañas

Adiós, caminos que he recorrido

Ríos, montes y cañadas

Tapera donde he nacido

Si no volvemos a vernos

Tierra querida

Quiero que sepas

Que al irme dejo la vida

¡Adiós!

Al dejarte, pampa mía

Ojos y alma se me llenan

Con el verde de tus pastos

Y el temblor de las estrellas

Con el canto de tus vientos

Y el sollozar de vihuelas

Que me alegraron a veces

Y otras me hicieron llorar.

¡Adiós, pampa mía!

Me voy, me voy a tierras extrañas

Adiós, caminos que he recorrido

Ríos, montes y cañadas

Tapera donde he nacido

Si no volvemos a vernos

Tierra querida

Quiero que sepas

Que al irme dejo la vida

Me voy, pampa querida,

me voy

Adieu, ma pampa !

Adieu, ma pampa !

Je m’en vais… Je vais vers des terres étrangères.

Adieu, routes que j’ai parcourues

rivières, montagnes et ravins,

le pays où je suis né.

Si nous ne nous revoyons jamais,

terre bien-aimée,

je veux que tu saches

qu’en partant, je laisse ma vie ici.

Adieu !

En te quittant, ma pampa,

mes yeux et mon âme se remplissent

avec la verdure de tes pâturages

et le tremblement des étoiles.

Avec le chant de tes vents

et les sanglots des vihuelas

qui me rendirent parfois heureux

et d’autres qui me firent pleurer.

Adieu, ma pampa !

Je m’en vais… Je vais vers des terres étrangères.

adieu, routes que j’ai parcourues

rivières, montagnes et ravins,

le pays où je suis né

si nous ne nous revoyons jamais,

terre bien-aimée,

je veux que tu saches

qu’en partant, je laisse ma vie ici.

Je pars… pampa bien aimée

je m’en vais…

La pampa (« plaine » en quechua) est un milieu naturel qui forme un biome du type prairies, savanes et brousses tempérées, ou extérieurs enneigés. C’est une plaine fertile recouverte d’herbes (à dominante de graminées) et presque dépourvue d’arbres.

On appelle également « les pampas » ou « La Pampa » la vaste région géographique d’Amérique du Sud où ce milieu s’étend, qui couvre une zone de près de 750 000 km2 incluant les provinces argentines de Buenos Aires, La Pampa, Santa Fe, Córdoba, l’Uruguay et le Rio Grande do Sul au Brésil.


Yo no sé qué me han hecho tus ojos

Yo no sé si es cariño el que siento

Yo no sé si será una pasión

Solo sé que al no verte una pena

Va rondando por mi corazón.

Yo no sé que me han hecho tus ojos

Que al mirarme me matan de amor

Yo no sé que me han hecho tus labios

Que al besar mis labios se olvida el dolor

Tus ojos para mí

Son luces de ilusión

Que alumbran la pasión

Que albergo para ti

Tus ojos son destellos

que van reflejando ternura y amor

Tus ojos son divinos

y me tienen preso

En su alrededor

Tus ojos para mí

Son el reflejo fiel

De un alma que al querer

Querrá con frenesí

Tus ojos para mí serán,

Serán la luz de mi camino

Que con fe me guiarán por un sendero

De esperanza y esplendor

Porque tus ojos son mi amor

Yo no sé cuantas noches de insomnio

En tus ojos pensando pasé

Pero sé que al dormirme una noche

En tus ojos preciosos soñé

Yo no sé que me han hecho tus ojos

Que me embrujan con su resplandor

Solo sé que yo llevo en el alma

Tu imagen marcada

Con fuego de amor

Je ne sais pas ce que tes yeux m’ont fait

Je ne sais pas si c’est l’amour que je ressens

je ne sais pas si ce sera une passion,

je sais seulement qu’en ne te voyant pas

un chagrin hante mon cœur.

Je ne sais pas ce que tes yeux m’ont fait,

qu’en me regardant, ils me tuent d’amour.

Je ne sais pas ce que tes lèvres m’ont fait

qu’en embrassant mes lèvres, on oublie la douleur.

Tes yeux pour moi

sont des lumières d’illusion

qui éclairent la passion

que je garde pour toi

Tes yeux sont des éclairs

qui reflètent la tendresse et l’amour

Tes yeux sont divins

et ils me tiennent prisonnier

autour d’eux

Tes yeux pour moi

sont le reflet fidèle

d’une âme qui dans l’amour

aimera avec frénésie

Tes yeux pour moi seront,

ils seront la lumière de mon chemin

qu’avec la foi, ils me guideront sur une voie

d’espoir et de splendeur

car tes yeux sont mon amour

Je ne sais pas combien de nuits d’insomnie

J’ai passé à penser dans tes yeux

mais je sais qu’en m’endormant une nuit

dans tes beaux yeux, j’ai rêvé

Je ne sais pas ce que tes yeux m’ont fait

qui m’envoûtent de leur éclat

je sais seulement que dans mon âme

j’ai ton image marquée

avec le feu de l’amour