Le mythe d’Orphée est une source d’inspiration artistique sans cesse renouvelée. Les premiers opéras en font un sujet de prédilection. D’autres suivent dans des développements allant jusqu’à modifier l’issue de l’intrigue. De nombreuses versions existent de nos jours, qui interrogent la composition de l’orchestre ou la relation à d’autres pratiques artistiques : le Ballet de Pina Bausch vient immédiatement à l’esprit comme un modèle du thème revisité. Des différentes versions de l’Orphée de Gluck, c’est celle en français qui a été retenue.
Lors des deux représentations, la Cho-U, à la manière du chœur antique, sera tour à tour en retrait et en mouvement, cela afin de symboliser différentes actions dans l’opéra.
Conçue en trois partie, l’histoire s’ouvre sur la mort d’Eurydice et la résolution d’Orphée de mettre fin à ses jours. L’Amour lui apprend qu’en se rendant aux Enfers, il pourra la ramener, à la condition de ne pas croiser son regard.
Orphée déjoue les tentatives qui l’empêchent de rejoindre son épouse, qu’il retrouve. Sur le chemin du retour, Eurydice est désespérée face à ce qu’elle prend pour de l’indifférence chez Orphée. Son insistance a raison de ses résolutions et, se retournant vers elle, hâte son trépas pour l’avoir regardée. L’Amour intervient et lui rend sa bien-aimée avant que l’idée de mettre fin à ses jours ne signe un double drame.
Solistes
- Lilia Dornhof, L’Amour, Eurydice
- Alvaro Vallés, Orphée